Petit à petit, l'oiseau fait son nid.

Tandis que Jeff et Yahiko se redressent. Jeff se prend un coup de pied dans la tête (4) de la part de son nouvel ami. Hayate se jette sur Umbo et tente de relever la moto grâce à la force conjugué d'Umbo, ils la font basculer. La cheville d'Umbo n'a pas l'air cassé mais il ne se déplace pas avec une grâce innée et son agilité et dextérité ne doivent pas être optimale. Il explique gentiment à Hayate puis fini par gueuler en fin de phrase.

- Préviens la prochaine fois, j'ai mal... chiotte... et j'en ai plein le cul de tous ces enfoirés.

Pendant, ce temps, Max se reçoit deux coup dans la série de coup qui lui sont infligés (3 + 3) par les trois gus face à lui. Le tour de vue de Max ne dévoile aucun inconnu susceptible de se ramener dans la minute et il frappe d'un coup de poing circulaire qui vient frapper les cotes du premier gus (7) en face tout en éloignant les autres mecs.

Jeff se relève en même temps que Yahiko et s'élance en se prenant un coup dans le ventre (3), il éclate son poing violemment dans la tête du barbu devant lui qui lui a balancé la bouteille (8) qui plie sous le coup. Hayate n'a pas besoin de renverser la moto car elles sont toutes par terre et qu'ils peuvent débouler de la porte et de la baie vitrée même si les motos rendent pas le truc très agréable pour les ennemis c'est aussi le cas pour les meltings qui auront un peu plus de mal à reculer facilement.

Je me concentre pour ne pas louper mes prochains coups, et décide d'en finir au plus vite et de placer un coup de boule et un coup à deux mains direct, pour faire hésiter les autres, et qu'on se casse de ce piège à rat.

L'adrénaline me permet pour l'instant de ne pas sentir la douleur à la tête. Je continue de frapper le mec qui m'a jeté la bouteille, rageant intérieurement que ces nazes ne connaissent pas le duel et qu'ils se sentent obligés de tous rappliquer.

C'est vraiment des lâches.

Mon prochain coup sera normal, puis j'enchainerai avec une riposte fatale pour mon coup bonus.

- Allez-les gars ! On se les fait !

J'essaie d'encourager les copains comme je peux, même si mes mots n'ont pas vraiment de poids.

Et meeeeeerde !!!

Je me relève vite et je vois Jeff foncer dans le tas :

- Désolé mec !

Puis je me mets en garde et dès que l'un s'approche de moi je lui place un coup violent à la tempe (coup spécial) histoire de le calmé dès le début. Je ne reste pas statique, je regarde de partout car ils sont nombreux. J'attaque ceux qui s'approchent, et je n'hésite pas à placer une paume ardente modifiée histoire de déboité l'épaule d'un mec pour leur montrer qu'on est sérieux.

- Go !

Quel bordel!

Comprenant que finalement le combat est la solution choisie je fais demi tour pour me battre à mon tour.

Etant donné que Jeff bloque la porte, je me dirige vers la baie vitré (en prenant soin de ne pas tomber sur les motos).

Une fois les motos passés et me mettant sur l'avant droit de Umbo, pile devant la baie vitrée. Si je peux passer à travers je le fais en accélérant et en donnant un coup spécial Staline sur le premier venu.

SI ce n'est pas possible je chercher un objet (genre casque de moto) à lancer à travers ''pour la finir" tout en restant vigilant aux bouteilles de bière qui pourraient être lancées depuis l'intérieur.

Petit à petit, l'oiseau fait son nid. - Page 5 Baston10

Jeff vient cueillir d'un coup de poing au menton de son adversaire qui le fait tomber à terre (4) et suffoquer dans son sang. Il ne risque pas de se relever tout de suite. Avec rapidité, Jeff tourne pour faire repartir son coude dans la tête d'un autre barbu mais loupe complètement son coup (echec critique) et se retrouve en déséquilibre ce qui a pour effet de neutraliser sa riposte fatale. Un adversaire lui lance une bouteille au visage qu'il évite et le seul assez prêt pour avoir accès à lui entre le mec étendu par terre et le comptoir tente un coup de poing qu'il esquive en se penchant.

Yahiko saute à la droite de Jeff en se glissant tel un serpent dans la faille de la dernière esquive de Jeff, il décoche un violet coup de la pointe des doigts qui semble perforer la tête de l'individu à la moustache hirsute (5) rendant ces gestes ultérieurs plutôt bancals.

Max enchaine en avancant et attrapant la tête du gars encore Groggy et éclater son front contre le nez de son adversaire (15) qui tombe dans les pommes et glisse sur le sol tandis qu'il le relache. Toutefois, il se prend un coup à l'épaule et un coup dans le bas ventre de deux autres adversaires (3 + 3).

Tommy se lance avec furie par dessus les motos manquant de se casser la figure puis il percute un gus à la droite de Max et Umbo, qui parvient à lui mettre une droite à la joue en cherchant à se protéger (3). Tommy l'emmène vers le sol avec lui retrouvant avec lui en lui projetant la tête qui vient s'écraser sur le sol en se réceptionnant sur lui (11).

Hayate se retrouve derrière et entre Yahiko, Max, Jeff, Umbo et Tommy, il n'y plus guère accès à un quelconque individu pour le moment à moins de tenter une entrée. Umbo qui c'est d'ailleurs relevé suite à la poussée fulgurante de Tommy voit une légère brèche entre la masse de Max et Tommy par terre. Il s'y avance lentement en s'appuyant sur sa jambe meurtri en faisant gaffe de ne pas prendre un mauvais coup de Max dans l'espace restreint.

L'étroitesse du bar fait que les adversaire ne peuvent guère être à plus de deux de face contre chaque melting, le problème c'est que c'est aussi vrai pour leurs nouveaux ennemis. Quelques uns, ceux du fond, n'ont pas l'air d'avoir bouger de leur canapé. Seul huit mecs, dont deux KO, et trois nanas semblent dans l'action. Le barman ayant de plus lancé une bouteille.

Suite à l'ouverture de la 2e brêche, je pousse un Hurlement

-Meltings, en avant!

Cri du Leader. En plus on se fait de la pub!

J'esquisse un sourire.

Si le gars sur lequel je suis n'est pas fini, je l'achève avec une clé de bras.

Sinon je me relève et tente une clé sur l'ennemi le plus près, en essayant d'avancer pour laisser plus de place aux autres Meltings

Dans le feu de l'action je ne pense plus au danger et je me concentre sur mon prochain adversaire, en essayant de le projeter avec un coup à deux mains bien placé, histoire de le mettre KO au premier coup.

Je fais attention de ne pas mettre un coup à Umbo , qui monopolise pas mal de place.

Je retrouve l'exaltation des combats du lycée, et je souris malgré moi, surtout après avoir entendu le cri de Tommy !

- Allez les gars !!!

Je continue d'enchainer le moustachu que je viens de calmer et dès que je l'aurai fini, je me jetterai derrière le bar pour expliquer au barman ce que je pense de ses manières !

Tommy pousse un cri de rage brut qui galvanise les meltings tandis qu'il essaye de faire une clé de bras, le mec se relève et lui donne un coup de coude dans la tête (4). Max loupe son attaque à deux mains et ses bras plonge vers le sol sans toucher le mec qui s'est décalé celui-ci n'arrive pas à placer sa droite et Max avec une vitesse habile pour son poids a le temps de lui placer un coup au ventre ( 8 ). Yahiko tente une de déboite l'épaule du mec en face de lui mais celui-ci dérive le coup mais son état l'empêche toutefois de placer un coup franc que Yahiko évite en se tordant légèrement, il tente de placer un coup de pied mais un moment d'interrogation en voyant un mec au fond se lever lui fait rater son coup. Jeff donne un coup de poing que l'autre projète sur le coté avec son avant bras avant que l'ennemi le frappe à l'estomac (3).

Umbo et Hayate regarde de derrière et mate la rue alentour au cas où.

Au fond de la salle, un mec pointe un flingue en direction des melting et fait un signe au mec du bar qui sort également un fusil.

- ça suffit !

Comme de bien entendu...

Voyant le flingue et le fusil, je me met définitivement debout et reste droit, les bras le long du corps.

Je fixe celui qui a sorti le flingue et lui adresse la parole d'un ton neutre

-Ok alors nous voici en face du boss.

Je regarde avec satisfaction le mec qui vient de se prendre un bon coup dans le bide. Et je m'arête net quand le mec sort son flingue. A partir de maintenant les choses deviennent sérieuses.

Je regarde les meltin' et fait signe à tous le monde de se calmer, au cas où l'un de nous serait toujours dans l'action. Je reste les bras ballant, mais prêt à réagir. Je regarde le mec au flingue, sans défi, j'essaye juste de savoir ce qu'il a l'intention de faire.

Le combat fait rage et je ramasse un peu, mais bien sûr, une bande de loubard ne sort pas sans un flingue. Et un fusil.

Max fait signe de se calmer, l'adrénaline étant toujours au top, je reste en garde, mais arrête de frapper. Si l'attitude des mecs en face devient plus calme, je baisserai ma garde tout en restant vigilant.

Etant le plus proche du bar ou presque, je regarde le barman et son fusil.

Souvenir souvenir... Sauf qu'on n'est plus en France et qu'on n'a aucun soutient ici. Notre mort ne perturbera personne.

J'attends la suite des évènements. Je ne sais pas trop pourquoi il a dit d'arrêter au lieu de venir nous descendre tout simplement.

La plupart des meltings et des mecs en face arrêtent de se battre. Ils sourient méchamment. Le mec au fond regarde les meltings et une fois le silence fait, poursuit. Il ne répond pas vraiment à Tommy à juste un rire sybillin et glousse dans sa moustache pendant quelques secondes suivi d'un :

- Le boss... aha.

Puis il continue.

- Je crois que nous avons un problème, vous avez cassé notre beau bar. Vous avez de quoi rembourser ?

Merci encore Jeff pour la situation....

Je laisse les autres décider de la suite, on va pas en rajouter en l'ouvrant pour rien, faut pas oublier que ces gars sont des gros fachos...

J'ai un léger haussement de sourcils quand il parle.

Notre beau bar ? Choupinette... Il veut pas un câlin aussi ? Enculé !

Cette réflexion silencieuse est suivie d'une violente envie de rétorquer quelque chose, mais je parviens à me retenir. Je jette un œil à la tête d'Umbo pour voir s'il ne saigne pas trop. Péter une vitre avec la tête, ça doit pas être sans conséquences. Et j'attends la réponse de Max pour voir ce que je fais.

Je regarde autour pour voir un peu ce qu'il y a de cassé. Une vitrine, quelques éraflures sur des moto, un chaise, pas grand chose quoi. Une idée me vient...

-Ecoute mec y a trop fois rien de cassé, alors voila ce que je te propose, on se fait un petit tournoi entre tes bras cassés et nous, et toi tu empoches la thune des paris. Pas besoin d'un truc fancy, on peut se faire ça dans un hangar, ou un terrain vague.

Je regarde les autres en espérant qu'ils soient d'accord, c'est le problème dans ce genre de situations, pas le temps de discuter.

Le moustachu à l'air surpris par la proposition, il fait le tour des regards de ces camarades, puis il sourit.

- J'ai peut-être ce qu'il vous faut. Qu'est ce qui me dit que vous allez venir si on organise ce genre de trucs ?

J'ai la rage en moi, j'essaye de me contenir un maximum, mais la fureur des combats est trop forte et je ne peux m'empêcher de répondre à cette dernière phrase :

- On loupera pour rien au monde une chance de vous exploser la gueule !

Je le regarde bien droit dans les yeux en disant cela, même si au fond de moi je sais que c'est pas la meilleure manière de faire sur le moment, je ne peux me contenir plus.

Je vois que d'autres n'arrivent pas à se contenir. Mais cette agressivité extériorisée par Yahiko me calme un petit peu.
Max nous regarde et j'acquiesce de la tête lorsqu'il tourne la tête vers moi.
Ça me plait pas d'accepter qu'on leur doit quelque chose, mais c'est peut-être le mieux à faire... Le plus raisonnable en tout cas.

Puis je croise les bras et réponds :
- Tu connais peut-être une salle de paris sur des combats. Allons-y ensemble !

Le moustachu ne sourit plus, pointe son flingue sur la tête de Jeff tandis qu'il fait un geste et qu'un fusil vise le ventre de Yahiko. Puis, il réplique en regardant Jeff.

- Toi tu la ferme.

---

Umbo qui reste dehors, voit qu'il y a des flingues de sortie et tout les meltings qui commence à la ramener. Il secoue la tête et hésite à sortir les meltings de là avant qu'ils se prennent une bastos en pleine gueule mais au vu de sa jambe c'est pas le moment.

Le grand black fait un signe à Hayate pour repérer s'il y a moyen de trouver un véhicule dans le coin en langage des signes militaire.

Et c'est moi qu'on accuse de faire des conneries?

Voyant le bordel qui continue sous une autre forme, je reste droit.

-Si vous tirez, vous tuez au moins deux des nôtres, et sans doute tous. Dans la confusion qui s'ensuivra il y aura des pertes de votre côté, sans compter le barouf que ça va faire dans le coin. Et vous y perdrez de la crédibilité. Vous, gang de motards, vous faire attaquer et perdre des gars face à un petit groupe sorti de nulle part?

-Vous avez bien plus à gagner en faisant du buiseness avec nous.

S'il tirent, je me précipite sur leur arme pour la retourner, si les Meltings doivent tous y rester, ils ne partiront pas seuls.

Tandis que Tommy lance sa réplique, une sirène commence à se faire entendre d'abord douce puis de plus en plus forte au fur et à mesure qu'elle se rapporte. Il semblerait que ce soit la police d'après la tonalité. Les membres du gang commence à s'agiter et notamment le mec au flingue.

Entendant la sirène je percute que c'est pas une bonne chose pour nous non plus. Vu que le mec au flingue semble pas à l'aise, j'hésite à parler, mais avec la panique, il pourrait me coller une balle sans le vouloir. Je décide donc de me taire, espérant que l'un des meltings trouvera les mots pour nous éviter ET la mort, ET la prison.

C'est le moment de trouver les mots justes...

Je sens l'agitation qui commence à grandir, avec les flics qui se ramènent, je lance au mec:

-On se retrouve ici demain même heure, pour voir les modalités, je sais que vous n'avez pas de garantie qu'on revienne, mais je vous donne ma parole, et puis de toute façon vous n'avez pas trop le choix, il vaut mieux que les flics ne vous trouve pas en train de braquer votre flingue sur d’honnête citoyen...

En lâchant la réplique je commence à reculer vers la sortie. Pourvu que ça passe...

» L'air ne fait pas la chanson.
» C'est le ton qui fait la musique
» L'habit ne fait pas le moine
» Comme on fait son lit, on se couche.