Ami de chacun, ami d'aucun

Je les observes pour essayer de deviner leur détermination.

-On se ballade, on découvre le quartier.... ça pose un problème?

Je me sort une clope que j'allume en prenant mon temps, histoire de montrer que j'en ai vu d'autres, puis, après avoir souffler une bonne bouffée en l'air, je leur dit :

-Si ça pose problème, tant mieux, parce que moi et mon pote, en général, on règle toute sorte de problème....

JE m'approche un peu du leader pour bien le regarder dans les yeux.

-T'aurais pas besoin que je t'aide à régler un soucis par hasard?

Autant la jouer comme ça, si ce mec fait parti d'un groupe, on pourra peut être se faire recruter ou autre, mais vaut mieu se présenter en tant que mercenaire....

C'est agréable de profiter de moments simples, on pourrait être deux amis entrant dans une boutique entre deux cours a la Fac...
Je décide de profiter de cet instant en imaginant cela. En plus ça participera a notre couverture...
-bonjour, nous aimerions nous faire tatouer. Nous voudrions savoir quels sont vos tarifs, et connaitre vos disponibilités...

Je crache ma clope au moment ou je prend le coup, ce qui me fait tousser un peu mais je me remet vite.

JE riposte vivement d'un Uppercut histoire de le détendre, le but étant de le mettre au sol et de le démotiver, histoire de les foutre à terre. Le but étant de pas trop leur casser la bouche histoire de pouvoir papoter quand même après et poser deux-trois questions. Par contre, si ils veulent du sérieu, j'hésiterais pas.

-Bandes de cons, vous comprenez que ça la violence ici aussi?!

Je sens que l'ambiance est tendue. Le regard que me lance Umbo me le confirme. Du coup je me tais. Dommage, je me serai bien bougé pour digérer mon repas.

Sari parle... Bon, on en saura pas plus des petites frappes. Ca sert à rien de continuer avec ses branleurs.

Je lance un regard à Umbo, pour lui faire comprendre que s'il a finit ses questions se serait bien qu'on se casse, avant qu'ils ne décident de se venger de siècles d'opression sur nous.

Joignant le geste à la parole je commence à empaqueter mon sandwich dans son papier, avec des serviettes autour. Pas d'affront supplémentaire pour aujourd'hui... On a déjà appris qu'il était Russkov, et qu'on avait pas entendu parlé de lui depuis un bail, depuis sa présentation à la cour... Il ne reste plus qu'a trouver où la mafia russe se cache dans cette ville pourrie, et on aura un début de piste.

Je sens l'animosité juste avant que le coup parte, je suis trop loin et ne peut rien faire.

Bon c'est qu'un ptit coup, ça va réveiller Hayate !

Je regarde les deux autres, s'ils bougent, je fonce sur l'un d'eux et lui balance un coup de pied dans le genou histoire de le calmer. S'ils ne bougent pas, je les regarde et leur dit :

- Si j'étais vous, je n'interviendrais pas...

Sur le chemin du retour je discute avec Umbo du peu d'information qu'on a glané, mais c'est déjà ça.

-Bon, Ouranov est apparemment Russe. Et planqué. Il ne sera pas facile à trouvé, faudrait voir si Tommy pourrait pas nous aider, peut être jouer l'infiltration pour glaner des infos, je suis sur que ça lui plairait.

Je bavasse un peu avec Umbo:

-Il nous reste encore du temps, on visite un peu la ville avant de se retrouver à 20h00 devant l'hôtel avec les autres. Et on pourrait ausi trainer ce soir dans un des quartiers chaud, histoire de se détendre.

L'histoire de l'argent me tracasse.

-Ca pourrait aussi être un moyen de trouver quelqu'un qui a besoin de nos "services".

Je repense aux mecs qui nous poursuivait. Il n'y a pas si longtemps, j'en fait part à Umbo:

-Tu penses qu'on est tranquille pour combien de temps? Des mecs avec des moyens pareils vont nous retrouver, mais le passage de la frontière par le Sud du Canada a du les dérouter un peu. Ce qui serait marrant c'est qu'Ouranov soit lié à ces gars la, on tournerait en rond ahah!

Putin de cons! Faut toujours que les ptites frappes comme eux cherchent la merde... on va essayer d'être gentil encore un peu... mais faut pas déconner...

Je regarde le connard qui me fait fasse et je baisse lentement ma garde, en gardant un air serieu :

-Tu veux vraiment ta trempe jusqu'au bout ou t'as comprit à qui t'avais à faire? On cherche du boulot, casser des dents gratuitement, on sait faire mais personne y gagne dans ce genre de cas, enfin moi jvais me défouler mais toi t'ira pas bien.... Tu veux vraiment continuer de faire le sac d'entrainnement avec tes potes?


Je laisse quelques instants s'écouler pour voir sa réaction, mais j'essaye de lui montrer que je veux pas aller plus loin dans le combat et qu'on peut en rester là si il veut faire "affaires".

J'enclenche ma riposte au cas ou tout de même, mais je prévois pas de continuer le combat sauf si ils "insistent".

ça tourne vite dans ma tête... Quelle décision?

-En fait j'aimerais un tatouage des Spetsnaz, est-ce que tu en as déjà fait?

S'il me dit oui, j'essaie d'en savoir un peu plus mais sans insister; puis lui dit que je n'ai pas mon argent sur moi mais que je repasserai

Umbo écoute Max faire état de l'avancement de leur enquête.

- Je pense qu'il faut être les plus prudents possible et toujours penser à notre discrétion à chaque action que l'on entreprend. Plus tout sera verrouillé autour de nous, moins on risque de se faire retrouver rapidement. Je ne pense pas qu'il faut foncer directement chez les Russes maintenant qu'on sait où il est mais bien comprendre notre nouvel environnement avant de tenter quoique ce soit et notamment qui entoure notre cible. Envoyer Tommy n'est peut être pas une mauvaise idée mais concernant notre objectif numéro 1, la discrétion, ce ne sera pas bien fait, c'est peut-être déjà une erreur d'avoir demandé tout à l'heure.

Un mec les interpelle.

- Hey, guy, hey !

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Hayate fait une vaine tentative malgré l'apparente raison derrière ses propos, le mec semble furieux et à l'ouest (échec). Le mec au sol se relève et lance un coup de poing dans le vent. Hayate loupe sa riposte mais lui envoie un coup fouetté à mi hauteur du corps dans les cotes (4). Son collègue vient frapper Yahiko au ventre après s'être retourné d'un coup furieux de poing (5). Celui avec la jambe déboité parvient à s'accrocher à la jambe de Yahiko en lui donnant des coups de poings vengeurs (4). Yahiko envoie un coup de coude descendant qui s'écrase sur sa tête à deux reprises (5 + 5) ce qui le fait rendre grâce définitivement, KO. Le mec fou furieux qu'Hayate avait envoyé au sol donne un nouveau coup qu'Hayate esquive aisément en reculant tandis que Yahiko dévie le coup de poing suivant avec son avant bras. Hayate donne un coup de poing piqué à la gorge de son adversaire (4) et celui ci s'effondre au sol KO. Le dernier adversaire face à ce retournement de situation cherche à s'échapper et prend la fuite.

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Après la demande de Tommy et une réponse qu'il peut tout faire si on lui donne un modèle où qu'il peut en créer un mais que c'est plus cher. Giuseppe sourit et dit.

- Amigo, reviens me voir si toi trouver l'argent, en général, 200 dollars petit, 500 dollars moyens et 1000 dollars gros, multiplié par deux original et plus si spécificités couleurs.

Il lui tape dans le dos en riant.

Je regarde les deux mecs KO rapidement pour m assurer qu'ils ne bougeront plus puis je cours à la poursuite du troisième gars pour pas qu'il prévienne ses potes. JE gueule en partant à toute berzingue :

-Occupe toi des deux autres, fais leurs les poches et fait les taire ou gardes les au chaud, tu décides!!

J'essaye de pas perdre le dernier laron et j'utilise tout ce que j'ai apprit pour le chopper.

"Faut que je ramène ce cpon on a pas finit de "discuter".

Je médite pendant qu'Umbo me parle, sur le retour.

-Effectivement, on a déjà du faire quelques vagues aujourd'hui, il vaut peut être mieux attendre d'être un peu plus protégé avant d'avancer plus loin dans la souricière.

Alors qu'on marche j'entends quelqu'un qui nous interpelle, je jette un coup d'oeil à Umbo, puis regarde d'où vient l'injonction. Je ralenti le pas un peu, et attends qu'il nous dise ce qu'il veut. Je regarde autour s'il est tout seul.

Je laisse Tommy discuter un moment et lorsque Giuseppe donne ses tarifs, j'en profite pour lui demander combien il me prendrait pour prolonger mon tatouage jusqu'à la moitié du dos, dans le même coloris.

- C'est clair que c'est pas pour tout de suite, mais c'est un projet qui me tient à cœur... On cherche un taf pour l'instant, mais quand on aura les thunes, on repassera.

On sait jamais, s'il a des contacts dans le coin... vu qu'il apprécie tommy.

Une fois la conversation finie, je lui demande s'il a un flyer ou une carte de sa boutique.

Je traine pas trop en rejoignant Yahiko. Je commence à fouiller un des gars et lui tire son porte feuille et tout ce qu'il y a d'utile pendant que ma victime est dans les vapes.

-Fais pareil avec l'autre gars, notre premier butin de guerre frangin! Je sais pas qui gère ce quartier, mais maintenant ils vont vite apprendre qu'il y a une nouvelle équipe dans le coin. Qu'est-ce qu'on fait d'eux? On les interroge? On les laisse?

Je le regarde dans les yeux et lui répond,

-Ca dépend de toi. Est-ce que tu as des choses intéressantes à nous dire?

Je jette un coup d’œil à Umbo.

-On cherche du boulot. Tu sais vers qui on pourrait aller?

Pendant que Hayate course l'autre gars, je porte les deux hommes à terre pour les mettre dans un coin sombre et à l’abri des regards. Je regarde aux alentours s'il y a de quoi les attacher, comme un cable ou du fil de fer etc. Je fouille l'un des gars quand Hayate revient.

- Tant qu'on en a deux sous la main, autant les interroger. Mais moins on en dit sur nous, mieux c'est. Autant leur faire croire qu'on fait parti d'un nouveau gang de japonais. Pour le moment on doit rester discret...

Une fois fouillé et attaché (?!?), je fou des claques à l'un d'eux pour le réveiller :

- Debout là dedans !

Avant que Yahiko interroge son gars, je traine le mien dans un coin un peu éloignée et le plus caché de son collègue possible. Puis je dis à Yahiko.

-Ok interroge le, je ferais le rôle du méchant et toi du gentil, il répondra à tout, Aniki.

Puis quand le gars revient à lui, je ferais semblant de frapper son pote en gueulant "tu vas parler enfoiré? j'vais te fumer si tu dis rien...." etc.... puis je fais mine de l'achever. L'illusion devrait être parfaite quand je m'approcherais de Yahiko pour "l'aider" à interroger l'autre tocar.

Je jette un coup d'oeil à tommy pour voir s'il a quelque chose à ajouter. Si ce n'est pas le cas, je salue Giuseppe et lui tend la main en le remerciant.

- A très bientôt, mon ami !

Une fois sortis, je dis à tommy :
- Premier contact plutôt sympa. Cette ville est plutôt cool en fait... Alors maintenant : on prend un verre avec Miguel ou on trace direct à Manufacture bridge ?

En disant cela, je regarde où était Miguel pour voir s'il est toujours là car s'il est parti, la question ne se pose plus.

Je souris à Guiseppe et avant de prendre congé lui demande si on peut trouver du boulot à Manufacture bridge -pour lui payer les tatouage- je m'exclame ou s'il connais des coins sympa là-bas.

L'atmosphère sympa du coin me donne le sourire... Je suis détendu.

Lorsqu'on sort, à Jeff:

-Va pour Miguel avant Manufacture Bridge, s'il est encore là. Je lui demanderai aussi où je peux trouver des Connecticut Cigare

- Ça fait longtemps que tu t'en es pas grillé un... Pas vrai ? Je me demande comment tu peux fumer ces merdes... Le prend pas mal, hein. Chacun ses gouts.

Je me tais un instant. Puis je reprends :
- Je me demande comment ça se passe pour les autres. Ils ont peut-être déjà mis la moitié de la ville à feu et à sang. Et sans notre génie pour les guider, ils vont pas aller bien loin...

Je me marre un bon coup.

Je souris à la blague de Jeff

-Bon, il y a des gros joyeux par là.

-Si c'est du traffic, les cadres n'ont pas l'air très disciplinés. C'est bon à savoir.

-Je suis bien chaud pour aller quand même à Manufacture Bridge. Let's go?

Je sors un billet de 5 dollars et je lui dis:

-Si tu me dis où on peut trouver les Russes, et qui aller voir pour des petits boulots il est à toi.